1167- Tout va très bien, tout va très bien

"Si t'avais des clous qui sortaient de toi, tu dormirais loin de moi"
Je reprends intensivement le dessin, Je me suis offert un carnet à dessin et j'assiste de nouveau aux cours de nus à l'école, mes journées et mon agenda sont remplis -parfois par de petits boulots photo-, je lis beaucoup plus et j'écoute la radio, mes journées sont souvent agrémentées de jolies surprises, je me prends gentiment la tête pour des histoires de coeur et le marché de Noël à Strasbourg à recommencé.
Tout va très bien, tout va très bien.

1166- The Fat Badgers @ Le Mudd Club

Ça fait parfois du bien de poser son appareil photo et juste d'apprécier. J'ai pu me permettre un petite pause hier soir en sachant surtout que l'ami Florian fera du bon travail. Certains travaillent pour d'autres, et ce n'est pas toujours le chinois de service. Voilà un des deux clichés que j'ai fait lors du concert du très bon groupe The Fat Badgers.

1165- Les Illus de la HEAR au Salon du Livre de Colmar

D'habitude, je n'aurais jamais trouvé le courage de me réveiller après une heure de sommeil mais la motivation de faire un petit voyage a eu raison de mon humeur paresseuse. À 9H, j'étais à Colmar tenant un stand dans le salon du livre de Colmar avec une classe en Illustration aux Arts Déco. La partie la plus chouette a été quand on a commencé à faire des dessins aux enfants. Après avoir enchaîné les princesses, les chats, les chiens, les Naruto et quelques Pokémon, chaque nouvelle demande était un nouveau challenge. Certains ont pu me poser des colles: comme celui qui m'a demandé une BMW Sport ou celle qui m'a demandé de lui dessiner Naussicaä de la vallée du vent. Puis, j'ai lancé une petite vague de portraits, ce qui a attiré une petite foule. C'était très étonnant de voir les gens s'émerveiller de voir leur visage apparaître au fil des coups de feutres. Chose que je retrouve très difficilement en photo. Malgré nos pancartes "Dessins gratuits", certains se sont sentis obligés de nous donner un petit quelques choses, j'ai été donc payé en bonbons, twix et j'ai même gagné une pièce de 2 euros.
Ça m'a beaucoup plus de reprendre si intensément le dessin et de le partager avec d'autres personnes. Je me serais sans doute plu en illu en fait.

1164- Nuit (presque) blanche

"- C'est qui Guillaume? - Tu vois le grand blond avec une tête de con?"
Samedi soir, après avoir suivi le déroulement habituel d'une soirée classique aux Arts Déco, je me retrouve à partager une soupe de nouille à 3h du matin à deux. J'adore être surpris par le surréalisme de ces jolis moments où je n'ai plus l'impression de subir le quotidien et les situations trop répétitives, vite ennuyeuses. Le plus dur aura été le réveil à 7h après une heure de sommeil et une heure de chemin à pied pour rentrer.

1163- Curious Party Strasbourg Curieux w/ Une abeille dans le Bonnet + Les Évadés + Tedmo Festival + Groove Family Project + The Fat Badgers + Caterva @ Molodoï Strasbourg

Vendredi soir, c'était la première soirée organisée par Strasbourg Curieux au Molodoï. Une première pour ce site incontournable pour tous Strasbourgeois. Une bonne soirée encore avec au début un peu d'appréhension et une certaine démotivation due à la fatigue et au fait de savoir que j'allais me lever tôt pour un portrait le lendemain... Mon coup de coeur de ce soir a été le groupe local The Fat Badgers, du bon son qui rend content et qui donne envie de bouger. Je pense que vous allez les revoir très vite ici. J'ai tellement apprécié leur musique que, du coup, je n'ai pas fait de bonnes images du groupe (images avec l'homme à la chemise disco)
Et puis encore une fois, l'ami pentaxiste Florian m'a accompagné et vous pourrez voir sa série du concert sur son site.

1162- Vendredi, il n'y aura pas foot

"Chuis une gonzesse, j'ai qu'un rayon pour les yeux"

1161- Brume nocturne

"Toi t'as un nom de sauce soja!"
Le temps des chocolats chauds dans des bars bruyants où il fait bon d'enlever son manteau et son écharpe est arrivé. Le retour à pied dans la brume nocturne clôt bien cette journée studieuse et remplie. Au centre ville, les petits châlets s'installent doucement et le grand sapin est déjà posé. La horde de touristes venue pour voir la capitale de Noël ne va pas tarder,. Il ne fait pas si froid que ça au final ici. On est bien à Strasbourg.

1160- De la manière à bien se documenter

Je me motive depuis le début de l'année à fréquenter beaucoup plus les biliothèques-médiathèques, à délaisser un peu l'écran pour le papier et à écouter la radio. J'espère régler ce complexe de mon faible niveau en écriture, qui me bloque pas mal dans mon écriture de mon mémoire de fin d'année. (Ou c'est peut-être une fausse excuse en fait). En tout cas, je prends un réel plaisir à lire des livres qui traitent de la photographie sous plusieurs angles avec des points de vue très différents et par des profils d'auteurs très divers. J'arrive à trouver dans leurs écrits des résonances dans ma façon de penser la chose. Sauf que je n'ai jamais su, comme eux, trouver les bons mots et les bonnes tournures pour les expliquer. Une grande frustration.

1159- Photogramme

"Ça va pas la tête?! Tu vas pas acheter des choux de Bruxelles en boîte!"
Aujourd'hui, retour à la Galerie Stimultania pour assister à un atelier sur le photogramme (procédé qui consiste à obtenir une image photographique sans appareil et directement sur du papier sensible). Comme les parents des enfants n'ont pas signés une autorisation de droit à l'image, je troque avec joie ma place de spectateur-photographe pour "apprenti", (c'est comme ça qu'un des enfants m'a désigné). Quelques heures bien sympathiques et agités où j'ai pu, cette fois, pu établir un réel contact avec les enfants et presque jouer le rôle d'un médiateur.
Ça me rappelle un livre que j'ai lu cet après-midi où l'auteur évoquait l'idée que grâce à l'appareil photo, on ne vivait plus pour vivre dans l'instant, mais pour avoir vécu, comme une sorte d'investissement pour le futur et un sacrifice du présent. J'avais longtemps nié que prendre autant de photos dans dans mon quotidien et surtout dans des instants festifs me privait de m'intégrer complètement dans l'ambiance du mouvement. Cet atelier où je n'ai fait que deux ou trois cliché mais où j'ai à la place beaucoup partagé avec les autres médiateurs et les enfants m'a bien démontré le contraire.
L'idéal serait donc de savamment doser la fréquence de déclenchement pour mieux faire un choix sur "l'instant décisif" en fonction des situations... Shootez moins pour shooter mieux donc.

En tout cas, voilà le résultat de mon photogramme en négatif et en positif. Comme il n'a pas été réalisé dans des conditions idéales, il n'est pas très réussi techniquement: tirage mal lavé, contours imprécis, pourtant je les aime bien au final mes renards d'eau.

1158- Dimanche foot

Ou comment se rendre compte que l'on a autant d'endurance qu'un fumeur.

1157- Fin de la transe

En ce moment je découvre des conditions assez contraignantes pour réaliser des portraits: des situations où je n'ai que quelques poignées de minutes pour observer le lieu, trouver un bon endroit où la lumière présente ne donne pas un résultat assez horrible et où je n'ai le droit à quelques essais sans quoi le modèle se lasse vite et se crispe. (Le portrait de Charlemagne Palestine commandée par le service communication des Arts Déco a été réalisé avec ses contraintes.) Il paraît que c'est ça la dure réalité des photographes portraitistes qui se déplacent pour prendre en photo des personnalités. - D'habitude, quand ce n'est pas un portrait pris à la volée et non posé, je prends le temps de tâtonner avant de trouver le bon endroit, la bonne lumière et le bon point de vue -
Et comme je ne suis pas encore assez compétent pour gérer un set d'éclairage mobile et préférant m'adapter à la lumière présente, une nouvelle demande où je dois réagir vite est toujours un nouveau challenge intéressant à relevé.

1156- Transe(s) @ La Chaufferie Strasbourg

Ce sera très dur de décrire exactement ce qui s'est passé hier à la Chaufferie tellement il y a eu un mélange de performances déroutantes et d'autres étonnantes. Cela fait maintenant la 4è année que j'entame aux Arts Déco et je ne suis plus autant surpris qu'au début de me retrouver dans un évènement où le grand public pourra se retrouver totalement perdu. Même si je n'ai jamais été intéressé par les productions qui ont un attrait direct avec l'art contemporain et les performances artistiques, après une certain temps où je refusais l'immersion, j'ai fini par apprécié l'ambiance et le fait qu'un tel évènement a pu ramener autant de personnes.
- Sur cette série, j'ai été un peu frustré de n'avoir sous la main qu'une seule focale assez longue. On se rend au final pas du tout compte de l'espace de la salle.

1155- Charlemagne Palestine @ Cathédrale Strasbourg

      Hier soir, se produisait un concert assez atypique dans un lieu exceptionnel. Dans le cadre de l'évènement Transe(s) organisé par l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, le compositeur Charlemagne Palestine a été invité à faire découvrir son univers dans la fameuse Cathédrale de Strasbourg. Lumière tamisée, lieu magnifique, une acoustique incroyable et un orgue puissant. Comme j'ai été appelé par l'école pour faire quelques images du concert, j'avais la chance d'être à quelques mètres du musicien, aux premières loges pour profiter pleinement du son de l'instrument.