31.3.13

1275- Garder la forme


"On dirait qu'il a un effet photobooth sur le visage"
Petite période inhabituellement sportive pour essayer de contrebalancer avec un rythme de vie trop statique. Un peu de course et de foot. Je redécouvre la satisfaction de rentrer exténué mais aussi de m'être bien dépensé. Et c'est aussi une nouvelle raison de continuer de manger aussi "malsainement" mais avec une bonne conscience.

30.3.13

1274- Artiste de Contrôle - KJD


Vendredi, j'accompagne un collectif ami issu des Arts Déco qui contrôlait des gens dans le tram à Strasbourg pour ensuite distribuer un faux ticket-flyer pour la prochaine performance. Un très bon début d'après midi, très drôle si seulement on n'a pas fini par passer une heure avec les vrais agents de contrôle de la CTS et avec la section de la Police de la CTS pour un simple avertissement et un relevé des identités.

1273- Manuel Schatz ITW @ Regard / Francfort by EPHEMERE, Strasbourg


Hop la! Voilà mon dernier petit boulot. Une vidéo report d'une soirée d'Éphémère. À regarder en HD évidemment.

28.3.13

1272- Transition lente


   "La poële on dirait une map de Starcraft"
Une nouvelle journée bien calme avant le prochain boulot. Suite de la période monochrome.

26.3.13

1271- Gris glacial


Nouvelle vague de froid à l'Est qui réduit à zéro la motivation de sortir un peu, qui était déjà bien amenuiser par ce temps gris triste. De toute façon, j'ai encore du boulot à finir, je ne devrais pas traînasser autant. Bientôt, un petit retour rapide à Paris.

1270- Preview Villa Schmidt


Voilà quelques captures d'écran du prochain report vidéo de la dernière soirée Éphémère à la Villa Schmidt.
Encore une situation assez difficile sans lumière d'appoint, où j'ai du pousser le potentiel du capteur du Canon 5D Mark II jusqu'à son maximum. Je me rends compte que je travaille beaucoup dans des contextes où la lumière manque cruellement et qu'il serait peut-être judicieux de penser à remplacer mon fidèle 5D (qui aura bientôt 5 ans) par un autre boitier qui pourra mieux gérer les prises de vue dans des conditions extrêmes, comme le 6D par exemple. Même si cela fait maintenant un an qu'on me l'a offert, le souhait de changer -déjà- de boitier me trotte dans la tête depuis quelques temps déjà. Il faudra que je bosse encore pas mal pour pouvoir me l'offrir...

25.3.13

1269- Manuel Schatz pour Éphémère


   Petite coutume lors des soirées Éphémère: le portrait du DJ guest. Ce soir-là, c'était Manuel Schatz qui posait pour moi.

1268- La Voguette pour Zut! Magazine Strasbourg


   Voilà enfin un petit boulot où les conditions étaient juste parfaites pour faire de bonnes images. Quelques heures avant le shooting avec Jean Dujardin et Cécile de France, petit rendez-vous prise de vue - portrait avec la blogueuse mode strasbougeoise La Voguette alias Andriana Chiriac en compagnie de la directrice artistique mode de Zut! magazine. La série d'images a inauguré une nouvelle rubrique qui tire le portrait d'une "fashion-victim" et de son vide-dressing. La demoiselle, fort sympathique, en plus d'avoir une collection de vêtements griffées qui pourrait rendre jalouse beaucoup de mes amies, a une maman adorable qui nous a très bien accueillie et chouchoutée même.
Pour cette nouvelle demande, j'ai expérimenté une colorimétrie différente de celle que j'adopte d'habitude. Celle-ci est plus esthétisante avec ses tons pastels qui collent plutôt pas mal au thème mode de la rubrique. Bon, je l'admet, ce changement n'est pas si flagrant.
C'est vraiment avec ce genre de commandes que j'apprécie vraiment de travailler avec la presse et avec Zut! plus particulièrement qui me confie l'illustration de rubriques assez différentes.

24.3.13

1267- Jean Dujardin et Cécile de France pour Zut! Magazine Strasbourg


Quand on m'a annoncé que j'allais faire le portrait de Jean Dujardin et de Cécile de France, j'étais tout fou comme une gamin. Imaginez la situation: il y a quelques mois, j'entrais tout juste l'équipe des photographes du magazine Zut! et pour mon 3è portrait, on me confiait déjà l'image la plus importante du prochain numéro -à ne pas rater-. Le grand changement pour moi aura été de faire mon premier shoot avec un flash et de préparer un set up d'éclairage pour le lieu avec l'aide d'un assistant (l'acolyte Florian). Ça sonne tellement pro comme ça. Après un petit repérage du lieu, un entraînement intensif pour manier un boîte à lumière, dans la rue, de nuit et quelques jours de stress intense. Le jour J.
Arrivé sur les lieux, la conférence pour la promotion de leur film Möbius a commencé, les journalistes sont déjà sur place et un autre photographe arrive peu après nous avec son armée d'assistants. (Comme il était équipé de plusieurs box Profoto, je me sentait un peu honteux avec ma box cheap). On pouvait apercevoir le fameux duo à travers une verrière. On s'est donc préparé comme on avait prévu lors du repérage, un flash dehors, en terrasse avec la petite France en fond.
Premier coup de théâtre: La responsable presse nous annonce que ce ne sera pas possible de les faire sortir. Il donc fallu trouver une autre solution, dans le stress et l'urgence. Chance incroyable, une petite salle que l'on avait repéré et qui servait de salle informatique s'était libérée à cet instant. Un lieu parfait: des murs propres et deux petits fauteuils rouges qui rappelait les petits sièges que l'on trouve dans les salles de cinéma.
Cécile de France arrive en premier.
Deuxième mauvaise surprise: Elle n'est ni d'humeur à être détendue ni d'humeur à sourire mais par contre, elle n'hésitera pas à me donner un petit cours de photo. Elle ne changera d'attitude que lors de la venue de Jean Dujardin qui a ce pouvoir de détendre l'atmosphère avec queques petites blagues. Je n'ose pas diriger comme je le fais d'habitude, trop intimidé et stressé. Je ne fais pas du tout le fier. Temps de prise de vue: moins de cinq minutes. Juste après la prise de vue, une responsable me demande de valider les images, à comprendre vérifier les images sur le boitier dans le quart d'heure qui suit. Je refuse, qui pourrait accepter ça... Cela devra être fait avant la publication donc. Elle me donne sa carte signé Europacorp.
Je ressors de l'hôtel soulagé. Encore sous le coup du stress intense.
La troisième mauvaise surprise aura lieu lors de l'étape du dérushage où la seule image bonne sera celle-là.
Au final, je suis bien fier de montrer cette image, mais je me rappellerais de la petite désillusion qui a bien entamée mon humeur ce soir-là. Je m'attendais à ce que cela se passe un peu mieux avec beaucoup plus de matière à la fin et quelques sourires et des échanges cordiaux. Mais cela fait parti du jeu: côtoyer des personnes dans une sphère aussi fermée et qui attire tous les regards et les attentions, amène à revoir des gens avec ce genre d'attitude si fermée. Après quelques portraits, je pourrais sûrement prendre ça à la légère sans trop fantasmer sur ce genre de rencontre.
(J'en profite pour remercier encore une fois Florian qui m'a bien épaulé pour ce portrait. Le stress partagé à deux, c'est mieux)

1266- Longue vie à Éphémère


Suite de la soirée de samedi soir. Nouvelle soirée avec l'association Éphémère. Nouvel évènement, nouveau lieu. Pour cette 4è nuit, les choses se passent dans une superbe villa situé à la frontière avec l'Allemagne. Le niveau de qualité ne cessent de monter en même temps que la réputation de Éphémère. Lieux originaux, partenariats originaux et des DJs notables, voilà le credo de la marque strasbourgeoise.
Bientôt la vidéo report de cette nuit éphémère.

1265- The Wooden Wolf @ CEAAC Strasbourg


"Je trouve que ça te va bien de jouer sur l'eau"
3è journée de concert consécutif. Après le concert de folie de Salut C'est Cool hier soir, (Je n'ai pas amené mon appareil photo ce soir-là et je pense que j'ai bien fait), samedi soir, je me retrouve dans une toute autre ambiance avec The Wooden Wolf. Exit les distributions de frites chaudes et de bonbons et les jeunes demoiselles en sueur qui dansent sur les tables. Le CEAAC nous propose un concert intimiste, d'une très grande beauté et d'une grande qualité. La petite lampe au milieu de la salle fait office de feu de bois, on est comme dans une petite veillée entre amis. La musique douce et mélancolique nous amène loin. À écouter d'urgence sauf si vous souffrez récemment d'une rupture douloureuse.
(Et est-ce que j'ai besoin encore de vous rediriger chez Florian pour avoir plus d'images. Vous devez connaître l'adresse depuis le temps)

23.3.13

1264- Lilly Wood and The Prick pour Zut! Magazine Strasbourg



Voilà donc le portrait de Lilly Wood and the Prick réalisé pour le Magazine Zut! en début de février. Comme pour mon dernier portrait de Lescop, le lieu du shooting s'est déroulé à La Laiterie, quelques heures avant leur concert.
- Du groupe, je ne connaissais qu'une chanson, je me dit que je devrais consacrer un première partie d'investigation pour cerner un peu le genre de musique du groupe pour peut-être faire des images qui font plus écho à leur univers. Ça me paraît évident. -
Première bonne nouvelle du jour, la prise de vue s'est passé en milieu d'après-midi. J'espérais voir un nouveau lieu avec beaucoup de lumières différentes. Je me rappelais la difficulté avec Lescop de faire des propositions très différentes tellement la lumière artificielle offrait peu de créativité.
Arrivé sur le lieu et en attendant mon rendez-vous j'en profitais pour faire un grand tour des lieux. Il fallait que je trouve l'endroit où la lumière tombait parfaitement. Premier coup de chance, il faisait beau ce jour-là et une superbe lumière innondait le grand hall d'entrée, filtrée par une sorte de grande bâche blanche. J'avais ma première proposition. J'avais ensuite eu un coup de coeur pour les vestiaires et ces ceintres, puis pour le mur jaune du Hall d'entrée avec ses grandes barres diagonales noires. Cette dernière sera ma proposition la plus classique.

Les deux autres propositions:


Comme d'habitude, le shooting n'a pas duré plus de cinq minutes. J'avais déjà une vague idée des lieux et du cadrage. Tout devait aller très vite. Une des difficultés que je me suis imposé est que je n'utilise jamais de flash. Ce jour-là, je pensais que je pouvais toujours me débrouiller dans n'importe quel situation sans. Le prochain portrait me prouvera le contraire.
Sinon, l'échange était cordial, sans plus. J'imagine qu'ils devaient voir défiler un bon nombre de photographes depuis le temps. La chanteuse n'a juste pas voulu poser de profil et à voulu systématiquement avoir un regard sur les clichés pris. (ce que je peux comprendre). J'ai toujours été gêné de montrer mes images sur l'écran de l'appareil photo. Pour moi, c'est comme si je montre mon cahier de brouillon, les images tendent à s'améliorer et il y a beaucoup de "déchets".
Je fais de lourdes corrections d'expositions et de corrections colorimétriques pour toutes mes images pour qu'elles soient plus juste par rapport à ce que j'ai pu voir. Je rêve de m'offrir un boitier qui puisse m'offrir un rendu hyper-réaliste brut de capteur.
À la sortie du rendez-vous, j'étais plutôt content. Content d'avoir refait l'exercice du portrait dans de bonnes conditions et de l'avoir réussi (chose confirmée après le stress du dérushage à l'ordi). Je n'aurais pas du tout le même état d'esprit après mon portrait de Jean Dujardin et de Cécile de France...

22.3.13

1263- Le nouveau Zut! Magazine Strasbourg est sorti


Aujourd'hui, c'est jour de fête, le dernier Zut! Magazine est sorti avec pas mal de clichés de moi. Grâce à ce numéro 17, je perds le statut du photographe "one shot" à l'essai pour intégrer officiellement l'équipe après avoir fait mes preuves. Pour mon plus grand bonheur, on m'a fait confiance pour des portraits assez importants comme celui de Jean Dujardin et de Cécile de France. -Je referai un post par série comme chacune possède sa propre petite histoire, parfois drôle, d'autres moins.-
J'ai hâte de retravailler à nouveau pour le prochain numéro, vu ce que j'ai eu comme commande pour ce lui-ci. En tout cas, ce la fait toujours autant plaisir de voir ses images dans un bel objet, sur du beau papier et en pleine page.
- Et voilà un petit bonus spécialement pour moi trouvé dans le courrier des lecteurs qui fait du bien à mon égo -

1262- GiantMidjet + Commander Keen @ Mudd Club Strasbourg


Jeudi soir: concert. giantMidget (photo 1) + Commander Keen (photo 2 à 6).Du gros son avec pleins d'effets. Une -bonne- soirée à s'en prendre pleins les oreilles. Bouchons pour les oreilles indispensables. J'ai appris avec le temps...

21.3.13

1261- Le Lac des Signes. Suite


   Une dernière session de répétition post-"Avant Première" (l'évènement dans lequel l'installation a pris vie) avant le démontage.
Cela fait maintenant deux ans que je traîne pas mal avec les étudiants en scénographie des Arts Déco , que je fais aussi des images pour eux et je remarque qu'en plus d'être formés à designer un lieu de vie éphémère (je ne trouve pas mieux comme définition), ils ont presque tous un attrait et un certain talent dans le jeu d'acteur. L'année dernière, beaucoup de projets de diplômes qui consistaient à mettre en scène des textes ont été jouées par les étudiants eux-même -très bien d'ailleurs-. Ils sont très forts ces futurs scénographes, je les aime bien et j'apprécie bien ce qu'ils font.

20.3.13

1260- Entrée interdite Ep02


"J'ai un problème avec cette école: je crois que tout le monde est tout le monde"
Retour dans le secret spot de Strasbourg après quelques précédentes tentatives infructueuses. L'entrée fut compliquée mais hélas, l'accès à l'escalier donnant sur le toit du bâtiment a été condamné. Les responsables de la ville se sont enfin décidés à rendre -presque- impossible l'entrée clandestine aux petits curieux comme nous. Le lieu est toujours aussi étrange et surréaliste rappelant quelques jeux et films post-apocalyptiques, à un tel point qu'on s'attendrait presque à rencontrer autres zombies et ou créatures fantastiques à chaque recoins. Avec une lampe torche et nos portables comme source de lumière, il était compliqué de faire quelques images, ce qui explique mes cadrages un peu bancals. Une petite sortie sympathique avec le partenaire Florian avec un peu d'adrénaline à fin, quand il a fallu que je retourne à l'intérieur, seul pour rechercher mon portable laissé à l'intérieur. J'avais l'impression de vivre un cauchemar récurrent: celui de me perdre dans un endroit effrayant sans savoir où aller.
Et sinon, enfin, une petite série d'images pour moi, sans commanditaires ni demandeurs, ça faisait longtemps.

18.3.13

1259- Spécimens humains avec monstres @ TAPS Strasbourg


"J'ai la sensualité d'une italienne et la froideur d'une suédoise. [...] Je suis la femme parfaite"
Pendant le week-end Arts Déco avec l'évènement Avant-Première, je suis passé un petit coup au TAPS Strasbourg pour faire quelques images de la pièce de Alice Zeniter. Kévin Klein et Maxime Chudeau, deux étudiants en scénographie se sont occupés de la scénographie. Le public parcourt un long couloir qui encercle la salle avant d'arriver face à la scène.